Organes: Leucémies chroniques - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
BeiGene MAJ Il y a 5 ans

BGB-3111-304 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du BGB-3111 par rapport à celle d’un traitement à base de rituximab et bendamustine chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes non traités antérieurement. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La leucémie lymphoïde chronique (LLC) et le lymphome à petits lymphocytes (LPL) sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la LLC, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du LPL, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. La délétion de certaines parties du chromosome 17 est l’une des principales anomalies génétiques à l’origine de ces types de cancers. Elle pourrait être responsable d’une évolution plus rapide de la maladie ou d’une moins bonne efficacité de certains traitements anticancéreux. Le BGB-3111 est un nouveau traitement à l’étude capable d’inhiber l’activation des lymphocytes B. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du BGB-3111 par rapport à celle d’un traitement à base de rituximab et bendamustine chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes non traités antérieurement. Les patients seront répartis en deux groupes en fonction de la présence ou non d’une délétion sur le chromosome 17 (del[17p]). Les patients du 1er groupe seront répartis aléatoirement en deux sous-groupes. Les patients du 1er sous-groupe recevront du BGB-3111 seul 2 fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du rituximab à faible dose un jour avant le début de la première cure, puis à plus forte dose entre la deuxième à la sixième cure, associé à de la bendamustine, 2 jours de suite, toutes les 4 semaines, de la première à la sixième cure. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du BGB-3111 seul deux fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

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MorphoSys MAJ Il y a 4 ans

Étude MOR208C205 (COSMOS) : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du MOR00208, un anticorps anti-CD19 associé à l’idelalisib, un inhibiteur de PI3K, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petit lymphocyte réfractaire ou en rechute et traité par un inhibiteur de Bruton tyrosine kinase. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique est un cancer des cellules souches du sang, qui deviennent des cellules blastiques (cellules sanguines immatures) empêchant les cellules sanguines saines d’accomplir leurs tâches. Dans le 95% de cas, la leucémie lymphoïde chronique affecte les lymphocytes B, qui se transforment en cellules cancéreuses. La leucémie lymphoïde chronique est l’un des types les plus courants de leucémie chez l’adulte et elle se développe lentement au fil des mois ou des années. Le lymphome à petits lymphocytes est considéré comme une variante de la même maladie. Dans la leucémie lymphoïde chronique les cellules du lymphome se trouvent dans le sang et la moelle osseuse et dans le lymphome à petits lymphocytes, dans les ganglions lymphatiques et la rate. Les options de traitement pour les patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes récurrent ou réfractaire sont limitées après avoir arrêté un traitement avec un inhibiteur de la Bruton tyrosine kinase comme l’ibrutinib à cause d’une progression de la maladie, une transformation ou une intolérance.. L’anticorps MOR00208 a montré des résultats prometteurs lors des études précédentes avec une activité clinique complémentaire à l’idelalisib et au vénétoclax, des traitements actuels pour la leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du MOR00208 associé à l’idelalisib ou au vénétoclax chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes traité antérieurement avec un inhibiteur de la Bruton tyrosine kinase (BTK). Les patients seront répartis en deux groupes. Les patients du groupe 1 recevront du MOR00208 en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant les premiers 3 mois puis toutes les deux semaines pendant les 3 mois suivants puis une fois par mois avec l’idelalisib par voie orale deux fois par jour. Les patients du groupe 2 recevront du MOR00208 en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant les premiers 3 mois puis toutes les deux semaines pendant les 3 mois suivants puis une fois par mois avec du vénétoclax par voie orale une fois par jour. Tous les patients recevront le traitement pendant un maximum de 24 cures de 4 semaines ou jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

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ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

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BeiGene MAJ Il y a 4 ans

BGB-3111-304 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du BGB-3111 par rapport à celle d’un traitement à base de rituximab et bendamustine chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes non traités antérieurement. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique (LLC) et le lymphome à petits lymphocytes (LPL) sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la LLC, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du LPL, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. La délétion de certaines parties du chromosome 17 est l’une des principales anomalies génétiques à l’origine de ces types de cancers. Elle pourrait être responsable d’une évolution plus rapide de la maladie ou d’une moins bonne efficacité de certains traitements anticancéreux. Le BGB-3111 est un nouveau traitement à l’étude capable d’inhiber l’activation des lymphocytes B. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du BGB-3111 par rapport à celle d’un traitement à base de rituximab et bendamustine chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes non traités antérieurement. Les patients seront répartis en deux groupes en fonction de la présence ou non d’une délétion sur le chromosome 17 (del[17p]). Les patients du 1er groupe seront répartis aléatoirement en deux sous-groupes. Les patients du 1er sous-groupe recevront du BGB-3111 seul 2 fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du rituximab à faible dose un jour avant le début de la première cure, puis à plus forte dose entre la deuxième à la sixième cure, associé à de la bendamustine, 2 jours de suite, toutes les 4 semaines, de la première à la sixième cure. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du BGB-3111 seul deux fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

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Acerta Pharma MAJ Il y a 6 ans

Etude ACE-CL-309 : étude de phase 3, randomisée, visant à évaluer un traitement par acalabrutinib comparé à un traitement choisi par l’investigateur associant le rituximab à l’idelalisib ou à la bendamustine chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique (LLC) récidivante ou réfractaire. La leucémie lymphoïde chronique (LLC) est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang, cellules de base qui se transforment en différents types de cellules ayant des fonctions distinctes. Ces cellules souches du sang restent immatures et se multiplient de façon anormale et incontrôlée. La prise en charge de la LCC dépend du stade de la maladie, de l’âge du patient, des habitudes du médecin… Suite au traitement, la LLC peut être « réfractaire », c’est-à-dire que le patient n’entre pas en rémission, ou le traitement a été efficace un certain temps puis ne l’est plus, elle est dans ce cas « récidivante ». Les stratégies thérapeutiques comprennent la chimiothérapie (médicaments anticancéreux) ou les thérapies ciblées dont les médicaments s’attaquent spécifiquement aux cellules cancéreuses. Des traitements standards ont déjà été approuvé tels que le rituximab, l’idelalisib ou encore la bendamustine. L’acalabrutinib est un nouveau médicament expérimental dont le potentiel de sélectivité et d’efficacité serait meilleur. L’objectif de cette étude est d’évaluer un traitement par acalabrutinib comparé au traitement choisi par l’investigateur associant le rituximab à l’idelalisib ou à la bendamustine chez des patients ayant une LLC récidivante ou réfractaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’acalabrutinib par voie orale. Les patients du deuxième groupe recevront du rituximab associé à l’idélalisib ou à la bendamustine. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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